2/ Une banalisation du bâti d'habitation, d'activités et d'exploitationDes choix de matériaux peu qualitatifs ne signant pas la personnalité des villes et des villages du Loir-et-Cher et se retrouvant indifféremment dans le Perche, en Beauce ou en Sologne, sur les plateaux comme dans les vallées, sans rapport avec les savoir-faire et les matériaux locaux. Ce problème est encore plus sensible sur les sites troglodytiques : l'emploi de la tôle, du béton et du parpaing sont fréquents alors même que la qualité des matériaux (tuile plates, tuffeau...) est d'une importance cruciale pour affirmer la cohérence et la qualité du site. Pour les troglodytes, le problème de la forme urbaine s'ajoute à celui des matériaux : tendance au développement parallèle à la falaise, en contradiction avec l'urbanismes troglodytique "en peigne", perpendiculairement à la falaise.
-Une banalisation du bâti d'activitéLes dynamiques constatées :
Dans l'espace privé, une plantation très fréquente de haies de conifères en clôture de jardins pour préserver l'espace privé des regards. Dans l'espace privé comme dans l'espace public, un choix d'essences végétales "exotiques" aujourd'hui largement répandues : ces plantations, préférées aux essences locales jugées trop communes, sont aujourd'hui si communes qu'elles sont vecteurs de banalité plutôt que d'originalité. Dans l'espace public, un recul de la place de l'arbre et de l'herbe, principalement le long des routes, sur les accotements.
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Agence Folléa-Gautier, paysagistes-urbanistes
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